L’association Donner Une Chance à l’Avenir (DUCA) a à travers son Centre de Formation Professionnelle à l’Entrepreneuriat DUCA sis à Akwa rue Dr. Jamot accueilli dans le cadre de sa toute première rencontre de Talk Motivation, l’entrepreneure Marie Abena, promotrice de la marque Abena Dolls, désormais connue comme une référence au Cameroun et en Afrique dans l’univers des jouets éducatifs, notamment à travers l’ingénieuse idée de véhiculer des valeurs africaines par la fabrication et la commercialisation des poupées noires.
En effet, il s’est agi dès 13 h 20 ce lundi 21 juin 2021 au siège de l’organisation DUCA d’un partage d’expérience pour contribuer à apporter aux apprenants du groupe 3 composé de huit femmes et un homme tous porteurs de projet et engagés dans la formation en entrepreneuriat le fighting spirit nécessaire pour l’aventure entrepreneuriale.
Par la genèse du projet Abena Dolls, la motivatrice a su démontrer comment on peut partir d’une simple appréhension à un véritable projet qui vaut de l’or. Réussir pour elle ne nécessite pas de venir des quartiers huppés ou de famille aisée. Sans complexe, elle a raconté son enfance si difficile dans des conditions de vie imaginables d’une orpheline de père et d’une mère ménagère. Une situation qui l’a poussée à sortir de sa zone de confort pour affronter la vie sous ses façades rugueuses. En toute chose la motivatrice prône préalablement la connaissance profonde de soi afin de développer et valoriser son potentiel et ses talents. Et ces choses elle les avait, c’est-à-dire savoir négocier, savoir commercer et savoir s’organiser à faire plusieurs activités à la fois.
Mais sur le chemin de l’entrepreneuriat seules ces qualités ne suffisent pas surtout dans un contexte où l’intérêt porté à l’innovation est davantage célébré lorsque qu’il vient d’ailleurs. Marie recommande la foi en son projet, l’opiniâtreté, la hargne et la détermination, une recette qu’elle appelle « la bonne tetutesse ». Le succès chez Marie, c’est aussi s’entourer de bonnes personnes, être à leur écoute des autres et savoir déléguer quand il le faut.
Au terme de ce partage d’expérience, les échanges qui ont suivi, des dires de l’invitée du CFPED ont laissé présumer des futurs entrepreneurs assez alertes et dont les questions et les remarques ont constitué un champ d’exploitation d’idées de projets nouveaux.