NGALLA Evans

NGALLA Evans

Installé à MASSOUMBOU  en juillet 2020 à son propre compte, le jeune Evans  a démarré son projet sur  0,70 hectare de pastèque et tomate. Après avoir beaucoup hésité sur la rentabilité de ce projet lancé en pleine pandémie de la covid19 où les prix des fruits et légumes étaient très bas sur le marché, le jeune, malgré le fait que plusieurs personnes abandonnaient leurs exploitations autour de lui et même ailleurs, ne s’est pas découragé. Il a continué à suivre avec beaucoup d’attention ses parcelles et se disait en lui-même « Je sais que les prix vont remonter». C’est ainsi que, après trois mois de travail intense, le jeune récolte sa première DYNA de pastèque qu’il vend bord champ à 750 000F CFA. Il y a fait encore trois récoltes pouvant encore faire une DYNA. Pour ce qui est de la tomate, il a vendu  au total  90 paniers au prix  moyen de 6 500 F CFA. Après cette campagne très fructueuse, le jeune a  été encore plus galvanisé et n’a qu’un seul désir « Aller de

 l’avant ». Pour la premièr

e campagne de 2021, il envisage mettre sur pied 1 hectare de pastèque.

JEAN-MARIE, UN ENTREPRENEUR AGRICOLE DE CHOC

JEAN-MARIE, UN ENTREPRENEUR AGRICOLE DE CHOC

Sorti de notre structure le CFPAD en mai 2018 avec son attestation en poche et six mois de formation pratique et théorique dont il dit le plus grand bien, Jean-Marie         MBENGUE EKWALLA, n’a pas perdu une seconde : fin septembre il se retrouve dans son village d’OMBANO II ( six maisons dont la vieille masure qu’il partage avec son père) avec des hectares de terrain à exploiter. Et un bilan éloquent : 350 paniers de tomates produits et vendus (= 1 017 000 CFA soit 1500 Euros, un pactole !) et encore l’équivalent dans son champs d’un demi-hectare. Il a recruté 8 employés, a préparé une parcelle et un germoir pour pouvoir planter cette fois un hectare de tomates (« l’or rouge » comme on les appelle au Nigéria) , et se prépare à exploiter 2 hectares de maïs.

 Quatre mois seulement … et déjà des réalisations et des projets d’envergure pour ce jeune sans diplômes dont le potentiel s’était déjà révélé au centre de Souza : gros travailleur et communicant hors-pair baptisé Ministre de la communication par ses camarades.  Soucieux du bien-être de sa famille, il a payé l’école de ses trois petits frères et de deux neveux qui l’ont aidé pendant les vacances.

Ses projets : monter un système d’irrigation (avec pompe et groupe électrogène) et lancer 6 hectares de bananeraie … puis avec le temps acheter un pick-up pour évacuer sa production. Pourtant tout n’est pas rose dans ce coin perdu : pas d’électricité (sauf une mini plaque solaire), pas d’eau potable, une maison délabrée et 15 km à pied pour s’approvisionner. De plus le coût du de l’acheminement vers Bafia est exorbitant : presque un quart du bénéfice soit 1000 F de transport pour chaque panier vendu environ 4500 F au marché de Bafia.

 Mais le succès pointe son nez et réjouit tous les acteurs du projet PPLM actuel qui lui a offert une bourse et nous conforte dans le pari que le retour à la terre peut  être pari gagné pour certains jeunes qui cherchent à lancer un défi à leur destin. Oui, des terres inexploitées et des jeunes courageux et entreprenants qui n’attendent qu’un coup de pouce … il y en a. Il est de notre devoir de  donner  une chance à leur avenir.

TIOTSOP Stephen Olivier

TIOTSOP Stephen Olivier

Après des échecs scolaires à répétition dûs au manque de concentration et à son implication dans les activités à revenus de la famille (travaux champêtres, petit commerce),  le jeune  TCHOUPOU TIOTSOP Stephen Olivier décide de mettre un terme à sa vie scolaire pour se lancer dans la vie active afin de pouvoir être autonome et mieux aider sa famille. C’est alors qu’il commence par le petit commerce et les jobs. Après deux années d’expériences infructueuses, Olivier réalise que sans formation il ne peut pas s’insérer durablement dans la société.

La famille l’oriente alors vers les métiers de l’agriculture. C’est ainsi qu’il entre en contact avec le Centre de formation professionnelle agropastoral DUCA de SOUZA ; et il intègre le centre pour y suivre une formation intense (pratique et théorique) de 06mois en internat. A sa sortie, grâce aux connaissances acquises et à la bourse d’installation offerte par l’association DUCA,  Olivier a lancé son projet d’élevage  porcin à PENDABOKO (un village situé entre la ville de MBANGA et SOUZA) où il gère en plus l’exploitation agricole  (palmier à huile, bananier plantain et cacao) de son tuteur.

Grâce à DUCA, Olivier a vu son rêve de d’insertion socio professionnelle se réaliser.

KUEMETA Virgil Grass

KUEMETA Virgil Grass

KUEMETA Virgil Grass, jeune Camerounais âgé de 32 ans, se lance dans l’élevage des porcs sans formation ni expérience professionnelle. Sa rencontre avec le Centre de Formation Professionnelle Agropastoral Duca va l’inciter à utiliser de nouvelles techniques, de bonnes pratiques et expériences en gestion. Après six mois de formation pratique et théorique, il bénéficie d’une bourse d’installation offerte par l’association DUCA (250 poussins d’un jour, les aliments démarrage, croissance et finition, les produits vétérinaire etc…)

Très déterminé et passionné par ce métier, il s’installe à BABENGA par BEKOKO. Progressivement, avec le soutien de sa famille, sa ferme va connaitre une évolution avec l’introduction des porcs de races améliorées. Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, c’est un jeune plein d’ambitions.

Il s’est fiancé et a célébré la dot après sa formation au CFPAD. Sa jeune fiancée et lui ont beaucoup de projets en perspective dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage.

Fagnang Valery Donald

Fagnang Valery Donald

Alors que les chemins de l’école classique s’avéraient sans issue pour le jeune Valery Donald, celui-ci a souhaité donner un sens à sa vie par la voie d’une formation professionnelle. C’est ainsi que cet ancien apprenant et boursier de l’association a bénéficié d’un accompagnement financier pour une formation en froid et climatisation, notamment dans un grand centre de formation professionnelle de la ville de Douala.

Au terme de son apprentissage, Valery Donald n’a pas aussitôt trouvé un emploi. Mais comme les moments difficiles révèlent l’ingéniosité des hommes, Valery Donald a opté pour son auto promotion grâce à des prestations d’installation, maintenance des climatiseurs, dépannages des frigos et installation des câbles électriques… qu’il offre à une clientèle qu’il développe grâce à une réputation grandissante. C’est ainsi que ce jeune se fait petit à petit une place sous le ciel de Douala.

NONO NDJIEUGUEP Joël Ferdin finaliste CFPAD et éleveur de poulets de chair

NONO NDJIEUGUEP Joël Ferdin  finaliste CFPAD et éleveur de poulets de chair

A la suite d’une grave maladie (qui a réduit ses capacités intellectuelles et physiques) contractée après l’obtention de son BEPC, la famille du jeune NONO Joël (déjà orphelin de père) décide de l’orienter directement en formation professionnelle afin de faciliter son insertion future dans le milieu socio- professionnel. Parmi toutes les possibilités de formation qu’on lui a présentées, le jeune Joël (benjamin d’une fratrie de trois enfants dont les deux premiers se débrouillent déjà dans les petits jobs) choisit de faire une formation agro-pastorale. La famille prend attache avec le CFPAD et le jeune est retenu pour une formation professionnelle de six mois en internat visant à lui permettre de se mettre directement à son compte à la sortie. Malgré toutes les difficultés rencontrées, le jeune Joël (19 ans au moment de sa formation en 2019) a suivi son cursus jusqu’au bout ; et à la sortie, à la grande satisfaction de son auditoire constitué des experts du MINEFOP et du MINADER, il a soutenu son projet qui portait sur l’élevage des poulets de chair. Au vu de sa bonne maitrise du sujet, DUCA lui a offert une bourse d’installation constituée de  200 poussins d’un jour, d’un kit de produits vétérinaires et d’aliments pour lancer son activité dans le bâtiment que sa famille a construit sur le domaine familial à BONABERI dans le quatrième arrondissement de DOUALA. C’est ainsi que le 12/12/2019, le finaliste NONO NDJIEUGUEP Joël Ferdin a vu naitre sa petite entreprise dans laquelle il s’active.  Cette activité lui permet de subvenir à ses propres besoins et d’apporter de l’aide à sa famille.

Antoinette MIRENDJEM finaliste CFPAD et éleveuse des poulets de chair

Antoinette MIRENDJEM finaliste CFPAD et éleveuse des poulets de chair

Antoinette est une jeune camerounaise qui, après l’obtention de son GCE Advanced Level a décidé de s’orienter en formation professionnelle afin de se lancer dans la vie active. Contrairement aux jeunes filles de son âge (19ans), qui préfèrent les métiers de la beauté et de l’hôtellerie, elle s’oriente  vers la formation agropastorale. Résidente à SOUZA, elle prend contact avec le CFPAD et après plusieurs entretiens, elle est retenue pour une formation professionnelle au centre. C’est ainsi qu’Antoinette a suivi une formation professionnelle agro-pastorale de six mois qui devra lui permettre de se mettre à son propre compte. A la sortie de la formation dont est sortie major du groupe, Antoinette a soutenu avec conviction son projet devant un jury constitué d’experts du MINEFOP et du MINADER. La maitrise de son sujet lui a donné droit à une bourse d’installation DUCA constituée de  200 poussins d’un jour, d’un kit de produits vétérinaire et d’aliments. Grace à DUCA, la jeune MIRENJEM a vu son projet naître dans le petit village de BABENGA (dans l’arrondissement de DIBOMBARI) où sa famille lui a trouvé un bâtiment en location ; ceci va permettre à Antoinette de s’autonomiser et d’améliorer les conditions de vie de sa famille.    

GUILA Michel Josué finaliste CFPAD, producteur des tomates

GUILA Michel Josué finaliste CFPAD, producteur des tomates

Après un parcours scolaire très difficile à cause de nombreux échecs scolaires et d’autres  autres difficultés de la vie Michel Josué,  orphelin de père et de mère décide, après son dernier échec au baccalauréat de se lancer dans la vie active. Pour faciliter son insertion socio-professionnelle, il choisira de faire carrière dans l’agriculture et c’est ainsi que son grand frère va l’orienter au CFPAD.

Michel s’étant intéressé à l’offre de formation CFPAD en raison de sa courte durée et de sa qualité intégrera le centre après un entretien. Pendant la formation, il va progressivement développer de l’intérêt pour les cultures maraichères en général et en pour la culture de la tomate en particulier. Son projet

 

 professionnel qui a reçu une mention bien à sa présentation devant un jury constitué d’experts du MINEFOP et MINADER, portera sur la culture de la tomate. Cette convaincante présentation lui donnera droit à une bourse d’installation DUCA composée de matériel d’irrigation (motopompe et accessoires), semences, pulvérisateur et autres intrants pour la mise en œuvre de son projet à Edéa. Sa première campagne de tomates d’une superficie de 3000 m2 ne connaitra cependant qu’une réussite de 65% à cause du changement climatique (les nombreuses pluies abondantes et régulières) qui  va entrainer un développement sévère des maladies fongiques.  Michel étant toujours très déterminé prépare une prochaine campagne d’un hectare.

BOGMIS SIMB Martin Stéphane, finaliste du CFPAD producteur de poulets de chair et porcs

BOGMIS SIMB Martin Stéphane, finaliste du CFPAD producteur de poulets de chair et porcs

Après obtention son Master 1 en comptabilité, Stéphane va déposer des demandes d’emploi dans de nombreuses  sociétés de la place mais sans suite favorable. Il réussira cependant à trouver un stage pré-emploi dans l’une des sociétés mais les conditions de travail ainsi que la rémunération ne le motiveront pas à y rester pendant longtemps. Cependant, il sera invité, pendant qu’il y était,  par l’un de ses collègues pour la visite de son exploitation et, c’est au retour de cette visite que tout va basculer dans sa tête. Il va à partir de là commencer à s’intéresser au domaine agropastoral et prendra l’engagement d’y faire carrière.

 Pour ne pas travailler à tâtons , il se mettra à la recherche d’une formation de qualité et de courte durée et c’est ainsi qu’il fera la rencontre d’une connaissance qui lui parlera du CFPAD.  Il saisira  cette opportunité et se présentera au centre pour remplir les conditions d’accès.

Pendant sa formation, il va développer de l’intérêt pour l’élevage des poulets de chair et des porcs et c’est ainsi que son projet d’avenir portera sur l’élevage des poulets de chair. Ce projet sera validé par  un jury, ce qui lui donnera une bourse d’installation DUCA constituée de 200 poussins, 12 sacs d’aliments et un kit vétérinaire. Il recevra aussi un soutien de sa famille pour se lancer également dans l’élevage porcin.

Installé à Edéa dans l’arrondissement de la SANAGA, il conduit successivement deux bandes de poulets et compte aujourd’hui  12 porcs dans sa ferme porcine. Il a également mis sur pied 1 hectare de bananiers plantains et compte dans un futur proche se lancer dans la pisciculture car il dispose déjà de 2 étangs hors sol.

Marié et père de 2 enfants, Martin Stéphane est un agri-preneur qui dépend totalement des revenus de son activité et, a- t-il dit une fois : « Je ne travaillerai plus jamais pour quelqu’un et je regrette de ne m’être pas engagé plus tôt dans l’agriculture »

BALEBA Moïse, finaliste CFPAD et éleveur de poulets de chair

BALEBA Moïse, finaliste CFPAD et éleveur de poulets de chair

Après avoir parcouru plusieurs pays d’Afrique (Gabon et Guinée) à la quête d’un travail, Moïse finalement  éprouvera le désir de devenir son propre patron et de s’orienter dans l’agriculture.

Etant donc à la recherche d’un centre de formation qui lui donnera les compétences nécessaires, il sera orienté vers le CRA (Collège Régionale d’Agriculture) d’Ebolowa où il ne pourra pas s’inscrire à cause de la durée de la formation (2ans). Son souhait étant de trouver une formation de qualité et à courte durée, c’est ainsi qu’il entendra parler du CFPAD lors d’une cérémonie de présentation des projets d’avenir d’une connaissance qui suivait la formation en cuisine au DUCA Douala. Il saisira alors cette opportunité et sera retenu, après un entretien pour la formation de 6 mois au CFPAD.

Pendant la formation, Moïse va développer de l’intérêt pour l’élevage des poulets de chair et c’est ainsi que son projet portera sur ce type d’élevage qui a d’ailleurs été brillamment présenté devant un jury constitué des experts du MINEFOP et du MINADER. Sa convaincante présentation lui donnera droit à la bourse d’installation DUCA composée de 200 poussins, 12 sacs d’aliment et un kit vétérinaire.  C’est ainsi que Moïse s’installera à Edéa sur la route de Kribi où il disposait déjà d’un bâtiment d’une très grande  capacité d’accueil.  Après cette première bande de 200 sujets, le jeune va aussitôt doubler l’effectif de sa bande puis, passera de 400 à 500 sujets aux bandes suivantes.

Son rêve de devenir son propre patron s’est enfin  réalisé. Aujourd’hui, Moïse  est un agripreneur indépendant déjà totalement autosuffisant grâce aux des revenus de son activité.